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En Afrique de l’Ouest, de redoutables piqûres pour se blanchir la peau

Pour se blanchir la peau, en Afrique de l’ouest, de nombreuses femmes s’injectent des substances illégalement vendues en ligne, sur des marchés ou dans des salons de beauté. Contenus dans des flacons, des ampoules ou encore des liquides à perfuser, ces produits sont injectés en intraveineuse, directement dans le sang des clientes, dans le but d’éclaircir leur épiderme. Selon l’enquête menée par l’AFP la composition et le monde d'administration de ces piqûres peuvent être dangereux. 

 


Influencées par un idéal de beauté au teint clair, de nombreuses femmes se dépigmentent la peau en Afrique de l'Ouest, principalement à l'aide de crèmes éclaircissantes disponibles partout dans le commerce bien que nocives. 

"Un phénomène pas nouveau" mais "un problème de santé publique mondial demandant une attention urgente" encore pointé en novembre par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Ces dernières années, à côté de pommades dont certaines vieillissent prématurément la peau, donnent des boutons ou contiennent des substances cancérigènes, ampoules et flacons ont fait leur apparition sur les étals. 

Jusqu'à présent, ni les autorités sanitaires, ni l'OMS, ne semblent s'être penchées sérieusement sur les dangers spécifiques de ces injections, contrairement à ceux des crèmes, largement documentés. 

Pourtant, ces substances à la composition peu transparente présentent aussi d'importants risques, selon plusieurs spécialistes.

En réalité, la composition des ampoules utilisées pour blanchir la peau échappe à tout contrôle, comme leur mode de fabrication. Et quand bien même il s'agirait de médicaments, leur détournement peut avoir de graves conséquences.

Ces puissants anti-inflammatoires entraînent certes "une dépigmentation de la peau quand ils sont utilisés pendant un long moment et à fortes doses", mais aussi du "diabète" ou de "l'hypertension".

Les femmes plus aisées, se tournent, elles, vers des injections à base de glutathion, un antioxydant naturellement présent dans le corps.  Des injections qui posent un risque significatif pour la santé avec des effets secondaires toxiques pour le foie, les reins et le système nerveux.

L'OMS estime que le blanchiment de la peau, malgré les mises en garde, reste très répandu en Afrique, touchant par exemple jusqu'à trois-quarts de la population au Nigeria.

Source AFP

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