Burkina Faso: sans une union sacrée, nous périrons tous comme les théologiens de Constantinople
- theomone
- 5 oct. 2022
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En 1453, quand le conquérant Mehmet II assiégeait Constantinople, les théologiens à l’abri des murs de la ville se disputaient sur le sexe des anges. La question restera sans réponse car comme tous les hommes de la ville, ils seront massacrés par les soldats ennemis.

Ainsi, souvent dans la vie, il y a des erreurs ou des fautes qui ne trouvent jamais réparation. Autrement dit, il existe des moments dans l’histoire où il ne faut pas tergiverser sur les décisions à prendre et les actions à poser. Sinon l’irréparable se produit.
En ces moments difficiles où les groupes terroristes veulent mettre en péril l'existence même du Burkina Faso, il ne reste plus donc aux Burkinabè, surtout aux partis politiques que de faire front commun contre le terrorisme. Au-delà des mots, les leaders d’OSC, des partis politiques de la majorité comme de l’opposition et leurs militants feraient bien de se mobiliser pour soutenir ce jeune capitaine de 34 ans qui a osé franchir le Rubicon au risque de sa vie, pour l’amour de la patrie.
Les leaders religieux et coutumiers ne devraient pas stopper leurs apports une fois que les institutions seront mises en place. Outre les prières, ils doivent continuer à soutenir le capitaine Traoré et son équipe par des conseils avisés. Il est temps que tous les Burkinabè laissent de côté leurs divisions et querelles intestines. Le Burkina est UN et INDIVISIBLE. Ce n’est pas un simple slogan. Mais toutes nos actions devraient tirer leur quintessence de là. Nous avons besoin d’un sursaut patriotique sans orgueil ni calcul. Nous devons œuvrer ensemble à la construction de notre cher pays. Ainsi, seule une union sacrée nous permettra de le sauver. Sinon, comme les théologiens de Constantinople, nous périrons tous, sans exception.
Par Théophile MONE
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